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Messages

Affichage des messages du octobre, 2015

se poser des questions.

Parce qu'on le fait tous, à un moment donné (dans mon cas c'est tous les jours) : se poser des questions. Ai-je fait la bonne chose?  Est-ce que je prends la bonne décision?  Suis-je au bon endroit? Au cours d'une discussion avec une amie, récemment, nous en sommes venus à parler de ces questions qui nous habitent toujours, et auxquelles on ne trouve jamais vraiment de réponses. Ou plutôt, ce sont des questions pour lesquelles nous avons une réponse, mais que nous continuons à poser, comme si nous en espérions une autre. J'ai réalisé qu'il y a un risque à poser toujours la même question. Suis-je au bon endroit? , par exemple. Une fois que j'ai répondu oui  la première fois, reposer la même question le lendemain ou le surlendemain ne fait que remettre en doute la réponse que je me suis donné. Je crois qu'à un moment donné il est nécessaire d' apprivoiser la certitude . Faire un choix, c'est prendre un chemin. En regardant constamment en arri

c'est fou, écrire.

C'est fou, écrire, parce que parfois tout sort à contre-courant.  La semaine dernière, je publiais deux billets à titre de collaborateur pour deux blogues. Dans le premier , je parlais du choc du retour, mais surtout de mon intention d'écrire malgré tout . Dans le deuxième , je parlais du même choc, mais de l'intention d'aimer et de s'aimer  malgré tout . Ce tout là, dont je parlais, c'est un amalgame de plein de choses : doute, angoisse, insécurité, instabilité, les tracas et tourments du quotidien, de la vie d'adulte, les factures, les paiements, les imprévus, les conflits, etc. Au moment de la publication, j'ai constaté que j'avais en plein les deux pieds dans ce tout , dans cette multitude de petits obstacles qui, au fond, sont presque rien, mais qui marquent, effraient, terrorisent. Je me suis retrouvé en plein dans le tout , et je me suis étonné de constater à quel point tout ça, s'accepter, se comprendre, croire en soi, semble f

« mais pourquoi c'est si dur? »

Suis-je sur le bon chemin? Cette question-là, je l'ai d'imprimée quelque part dans les os, derrière mon front, à la racine des cheveux. Ces temps-ci, on dirait que chaque décision que je prends est teintée par cette question, par ce doute envahissant, cette peur de ne pas faire ce qu'il faut , de me décevoir, de décevoir les gens autour de moi. J'ai l'impression de toujours être en train de changer de voie, de me réajuster. Je suis devenu, depuis mon départ, quelqu'un de beaucoup plus conscient de ce qui se passe à l'intérieur de lui, et cela a quelque chose d'à la fois rassurant et épuisant. Rassurant parce que ça veut dire que je m'écoute davantage; épuisant parce que je ne peux plus en laisser passer une, que chaque fois où j'agis sous pression au lieu de m'écouter, mon corps me le dit immédiatement et je dois rebrousser chemin.  Avant mon départ pour les Îles, une amie m'a dit que ce serait maintenant impossible de ne pas e

de la poésie, du souffle, et du rêve.

J'écris parce que c'est ce que je sais faire le mieux. Je suis gorgé de doutes, d'appréhensions quant à ce roman qui ne se termine pas, à cet autre projet qui stagne, à cette nouvelle que je voudrais écrire, à ces articles qui tardent, à ces finances qui ne s'accordent pas toujours à mes ambitions... Mais j'écris quand même, parce que c'est ce que je fais. Un jour, j'ai décidé qu'à la question : qu'est-ce que tu fais dans la vie? , je répondrais désormais : je suis auteur .  Quand je me sens plus insécure, j'ajoute à cette phrase une liste de tâches, comme si je faisais constamment mon CV. Parfois j'ajoute  créateur multi ,  réviseur, consultant créatif, chroniqueur, metteur en scène,  même  producteur,  selon les chapeaux que je porte à ce moment là. Mais je vais vous dire un secret : pour moi, un auteur , c'est tout ça.  Chez moi, tout est une affaire d'écriture. Lorsque je révise un texte, lorsque je travaille à la produ