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Messages

Affichage des messages du décembre, 2016

être heureux, et avoir une histoire.

Je dis au revoir à cette année avec à la fois un sentiment de soulagement et l'impression que tout est encore à faire, que tout est à commencer.  2016 a été une année difficile pour beaucoup de gens. Sur le plan social, j'ai rarement connu une année où l'actualité m'a paru aussi déprimante, aussi déconnectée de qui je suis en tant qu'humain. Je crois en l'être humain, je crois à sa bonté et à sa générosité. Ça n'a pas changé. Mais je vois qu'il est plus difficile d'être humain, d'être compatissant, d'être généreux lorsque la peur nous prend aux tripes, ou pire, lorsque cette peur devient haine, haine de l'autre, haine de l'étranger, haine ceux qui ne vivent pas comme "nous", n'aiment pas comme "nous", ne se vêtissent/parlent/mangent/bougent pas comme "nous". J'écris ce bilan sans trop de recul, comme je le fais à chaque année, simplement avec des impressions, des taches, des traces de l

te dire merci.

Toi qui a pris le temps de me lire. Toi qui a pris le temps de commenter ce que j'ai écrit ici. Toi qui ne m'a pas lu mais qui a nourri mes réflexions, posé d'autres questions, relancé la discussion. Toi qui a été là pendant que je cherchais mon chemin, patient, souriant. Je veux te dire merci. Et te dire merci ici, parce que c'est ici que tout ça a commencé. C'est ce jour où j'ai décidé que j'allais t'écrire, d'abord à visage caché, parce que j'avais besoin de me raconter autrement, de faire état de mon parcours, de mon chemin. Parce que je me suis dit qu'écrire était ma meilleure voie de guérison, mon meilleur outil. Je dois t'avouer une chose. Saluer la mer  n'est pas né du simple désir d'écrire, ou de m'écrire. Il est né de plus loin, d'un besoin de m'en sortir. Besoin de briser le silence et l'isolement dans lequel parfois je sombrais. Besoin de faire face au monde et d'affirmer mon pouvoir. Je suis