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Messages

Affichage des messages du novembre, 2015

la philosophie de la boîte à biscuits.

D'abord il y a cette vidéo: La perspective de voir Cookie Monster en coach de vie, à première vue, est plutôt cocasse. Il y a une forme d'absurde à opposer nos problèmes de vie, nos grands questionnements existentiels, à une affirmation aussi catégorique et apparemment déconnectée de la réalité que YOU EAT THE COOKIE . Mais en fait, ce n'est pas si déconnecté que ça. En fait, you eat the cookie  est en train de devenir ma nouvelle philosophie de vie. Je ne suis pas devenu fou, non non. C'est qu'il y a dans cette phrase une idée très simple, que je vais tenter de résumer ainsi : tu mords dans ce que tu veux . Autrement dit, peu importe ce que tu veux, ce qui te passionne, ce que tu aimes, tu peux l'atteindre. Mange ton biscuit. Prends-le et mange-le. Si tu veux quelque chose, tu dois aller le chercher. Cookie Monster n'est pas philosophe, mais je suis sûr qu'il voit ça comme ça. Il y a une boîte de biscuits sur la table. As-tu faim?

changer de face.

J'ai pris un peu de recul par rapport au blogue quelque temps, le temps de me demander ce que je cherchais vraiment. Aujourd'hui, je suis fier de lui donner un nouveau visage. Il reste encore un peu de trucs à bidouiller, mais déjà, je m'y sens un peu plus chez moi. Ce n'est pas que mon blogue qui change de visage. Je crois que moi aussi, je change. C'est ce qu'il y a de merveilleux dans le processus. J'essaie de donner à ce blogue la couleur que j'ai dans ma vie. J'essaie de m'approprier cet espace comme j'essaie de m'approprier ces Îles où je reviens, ce territoire qui devrait m'appartenir. L'automne a été le lieu d'un tas de questionnements que je n'avais pas vus venir, et parmi les plus importants, celui-ci: suis-je en mesure de m'installer  ici? Suis-je capable de poser mes valises ? Je réalise que, même si je suis déjà ici depuis quatre mois, je n'ai pas encore pris le temps de véritablement me p

l'automne et moi.

Octobre a été un mois dur sur le moral. L'automne aux Îles a quelque chose de rude, d'infiniment plus rude que je ne l'avais pensé ou prévu. Je me confronte depuis quelques jours à la puissance des éléments qui m'entourent. Le vent est violent et la pluie, crue. J'avoue candidement que lorsque je rêvais du vent insulaire, ce n'est pas à ça que j'avais pensé. Je n'avais pas imaginé la lourdeur de ce temps qui vous demande des efforts considérables, ne serait-ce que pour mettre le pied dehors. J'entretiens une relation ambiguë avec la saison automnale. Autant j'aime le romantisme des feuilles mortes, autant cette ambiance a quelque chose de lugubre qui ne me sied pas bien. À la longue, je plonge dans une mélancolie que beaucoup de gens autour de moi partagent, je crois. J'ai toujours été sensible à la nature et à ses cycles. S'il y a quelque chose de poétique dans ce changement de temps, cette fin de l'effervescence estivale, il