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Je n'ai pas beaucoup écrit ici cet été, mais ce n'est pas faute d'avoir oublié, ou d'avoir cessé d'écrire. J'écris plus que jamais, un peu partout... Après Le chant des pistes, je me suis inscrit comme collaborateur au blogue Les Trames, en plus d'être un Inspiré en pleine écriture d'un premier roman... Bref, le travail ne manque pas. Ni la motivation, cela dit.
Au beau milieu de l'été, j'ai décidé de laisser reposer Saluer la mer pour mieux lui redonner du souffle, de la vie, de l'énergie. J'avais besoin aussi, je crois, avant de me remettre à une écriture aussi personnelle que l'est celle d'un carnet, de faire la paix avec qui je suis, et où je suis. Cet été a donc été une période de ressourcement, de découvertes, et surtout de repos.
J'ai reçu aussi énormément d'amour. Amour de mes pairs, de nouveaux amis, reconnaissance de mon travail et de mon apport à la communauté, cadeaux, surprises, joies... Et recevoir tout ça, d'un coup, m'a paru énorme. Est-ce que je méritais tout ça? Est-ce bien à moi que ça s'adressait?
Les dernières semaines ont été une occasion de réapprendre à accueillir les présents, et le présent. De me réapprivoiser en tant que personne aimable, méritante de cette affection qu'on lui porte. Ça a été jusqu'ici, et c'est encore, le travail de toute une vie, de toute ma vie, que de savoir que je mérite d'être aimé et apprécié. Pour une multitude de raisons, j'ai longtemps cru que le bonheur, l'amour, l'affection, la joie, n'étaient pas pour moi. Combien parmi nous avons eu de ces pensées parasites, de ces convictions ténébreuses qui ne nous quittent jamais vraiment?
J'apprends à apprécier, à saisir, à aimer. J'apprends à être heureux comme je suis, et où je suis. Et je reviens ici pour vous en parler. Parce qu'en écrivant on grandit. En écrivant on devient.
Je suis content de vous retrouver, amis lecteurs.
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