Parce qu'on le fait tous, à un moment donné (dans mon cas c'est tous les jours) : se poser des questions.
Ai-je fait la bonne chose?
Est-ce que je prends la bonne décision?
Suis-je au bon endroit?
Au cours d'une discussion avec une amie, récemment, nous en sommes venus à parler de ces questions qui nous habitent toujours, et auxquelles on ne trouve jamais vraiment de réponses. Ou plutôt, ce sont des questions pour lesquelles nous avons une réponse, mais que nous continuons à poser, comme si nous en espérions une autre. J'ai réalisé qu'il y a un risque à poser toujours la même question. Suis-je au bon endroit?, par exemple. Une fois que j'ai répondu oui la première fois, reposer la même question le lendemain ou le surlendemain ne fait que remettre en doute la réponse que je me suis donné.
Je crois qu'à un moment donné il est nécessaire d'apprivoiser la certitude. Faire un choix, c'est prendre un chemin. En regardant constamment en arrière pour voir si le chemin que je n'ai pas pris aurait pu être mieux, je ralentis ma course et je cours le risque de me retrouver perdu, finalement, dans le fossé entre les deux. On conduit mieux en regardant droit devant. Et c'est pourquoi, lorsqu'on a une sensation de blocage, l'essentiel n'est peut-être pas de se poser des questions, mais de formuler de nouvelles questions.
Je me rappelle avoir entendu l'auteur Michel-Marc Bouchard, lors d'une entrevue, déclarer que pour lui, une pièce qui répond à une question était une mauvaise pièce, et qu'il les évitait comme la peste. Lorsqu'il se surprenait à répondre à la question qu'il avait posé, Bouchard partait en quête d'une nouvelle question à poser, pour éviter de laisser le spectateur sur une fin. Je crois que, comme au théâtre, la vie ne devrait jamais nous laisser sur une réponse, mais sur plus de questions.
Ai-je fait la bonne chose?
Est-ce que je prends la bonne décision?
Suis-je au bon endroit?
Au cours d'une discussion avec une amie, récemment, nous en sommes venus à parler de ces questions qui nous habitent toujours, et auxquelles on ne trouve jamais vraiment de réponses. Ou plutôt, ce sont des questions pour lesquelles nous avons une réponse, mais que nous continuons à poser, comme si nous en espérions une autre. J'ai réalisé qu'il y a un risque à poser toujours la même question. Suis-je au bon endroit?, par exemple. Une fois que j'ai répondu oui la première fois, reposer la même question le lendemain ou le surlendemain ne fait que remettre en doute la réponse que je me suis donné.
Je crois qu'à un moment donné il est nécessaire d'apprivoiser la certitude. Faire un choix, c'est prendre un chemin. En regardant constamment en arrière pour voir si le chemin que je n'ai pas pris aurait pu être mieux, je ralentis ma course et je cours le risque de me retrouver perdu, finalement, dans le fossé entre les deux. On conduit mieux en regardant droit devant. Et c'est pourquoi, lorsqu'on a une sensation de blocage, l'essentiel n'est peut-être pas de se poser des questions, mais de formuler de nouvelles questions.
Je me rappelle avoir entendu l'auteur Michel-Marc Bouchard, lors d'une entrevue, déclarer que pour lui, une pièce qui répond à une question était une mauvaise pièce, et qu'il les évitait comme la peste. Lorsqu'il se surprenait à répondre à la question qu'il avait posé, Bouchard partait en quête d'une nouvelle question à poser, pour éviter de laisser le spectateur sur une fin. Je crois que, comme au théâtre, la vie ne devrait jamais nous laisser sur une réponse, mais sur plus de questions.
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