Parfois, j'ai l'impression d'avoir traversé l'océan à la nage, ou qu'il m'a traversé sans me le dire, comme si tout ce que j'étais, chaque pore de ma peau, chaque poil, chaque veine dans mon corps avait été lavé, balancé, projeté dans toutes les directions. La pluie prend parfois des airs d'ouragan, elle dévore, étouffe, noie. Et alors, quand elle se calme, on pousse, on fleurit.
Lorsqu'on revient au bord de l'eau, après la tempête, alors on réalise qu'on avait oublié ce que ça fait quand le soleil plombe, l'effet de la chaleur sur notre peau, le calme de la mer.
La vie est pour moi une quête constante de sens, et dans cette quête, il nous arrive d'affronter des orages, des bouleversements, des rafales. Celui qui se tient debout et continue à chercher la lumière, même dans la pire des avalanches, celui-là devient plus grand que lui-même.
C'est ce que je vous souhaite, me souhaite, nous souhaite, ce matin. D'être plus grands que nous-mêmes.
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